Tours 25 septembre

Tours 10 km

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Le temps est idéal pour cette course de dimanche matin.

Parti vers 6h20, j’arrive tranquillement à Tours, 2 heures plus tard, pendant que les bénévoles mettent en place les barrières.

De nombreuses places sont encore accessibles à cette heure.

Je récupère mon dossard assez vite.

9h00, je commence à m’échauffer tout doucement, bien couvert car le temps est frais.

Une demi-heure de footing, je me prépare et avance vers le point de départ de la course.

Beaucoup de monde déjà, et je me retrouve à environ 250m de la ligne et il n’est que 9h35.

Des alpha jets passent sur l’ordre du colonel de la base présent sur la ligne de départ.

Coup de starter, je piétine un bon moment avant de passer la ligne.

Impossible de trottiner tout de suite, il faut attendre au moins 500 mètres pour commencer à trouver des éclaircies dans ce nuage de dos.

Bifurcation à gauche, on coupe par les trottoirs, presque entre les bancs, pour éviter le gros du troupeau.

4’15 au premier kil, ça tient du miracle, j’ai tout de même puisé physiquement et nerveusement à me heurter aux concurrents.

2^e kil en 3’55.

Il faudra atteindre le 3^e kil pour enfin courir à vitesse constante.

Avant cette distance, on retrouve des groupes assez soudés de coureur qui n’avancent qu’à 12km/h.

Un sas de séparation pourrait être envisagé au départ.

3^e en 3’56.

ça déroule.

4^e 3’47.

5e 3’54 et 6^e 4’03 sous l’effet de la légère cote.

Je double, je double, je n’arrête pas de doubler, je suis quasiment sur que personne ne m’a doublé depuis de le 2^e kil.

7^e 3’57 je suis toujours bien, je cherche juste à me décontracter pour garder cette vitesse.

8^e on aperçoit le pond à gauche, 3’54.

On est maintenant sur ce pond qui semble infiniment long, on croise les meilleurs coureurs qui ont fait le tour du rond point au bout de cette ligne droite.

Demi tour assez violent au bout de ce pond pour reprendre ce 1,5 km de ligne droite finale.

Le 9^e est passé en 4’02.

Je m’arrache vraiment.

Le GPS marque 3’38 au 10^e c’est pas impossible et 39’25.

J’arrête la montre, sous le portique d’arrivée, à 10  122 mètres et 39’52 et 69 centièmes.

Mon GPS n’est pas toujours exact mais à la sensation je ne suis pas étonné de ce chrono.

Parcours tout de même roulant, j’ai pas senti les faux plats, ni les légères cotes, beaucoup de monde sur le parcours, il n’encourage pas forcement mais sont présents. Il n’y a que le demi-tour en fin de pond qui fait mal mais on sait que derrière ça déroule.

Ravitaillement à profusion, je reste un bon moment à reprendre mon souffle.

Beaucoup de monde rentre et sorte, un peu comme à La Rochelle, le service d’ordre est la pour gérer et filtrer.

Un tableau lumineux affiche la liste des coureurs et leur temps.

J’attendrais ce soir le chrono officiel sur le site.

Je prends beaucoup de temps pour me faufiler et retourner à la voiture.

Retour sur la course pour le passage des flèches noires du 20 bornes en 28’, plus loin David Ramard (termine en 1h01’55) et Antonio Ferreira (1h09’08) passent, quelques photos à vitesse d’obturateur rapide.

Ils ont l’air bien mais sont déjà décrochés.

Les deux premiers hommes battent le record de l’épreuve, chez les femmes, une seconde ou 2 sont de trop pour que ce record tombe également.

Je repars convaincu d’avoir fait de mon mieux sur cette course et d’avoir battu mon chrono sur 10.

Cette espoir a tenu quelques heures. Mais aucune déception n’est restée, c’était une très bonne course de plus.

C’est une épreuve à vivre qui sort des autres courses locales habituelles, mais peut être encore plus sur la distance du 20 (à voir pour l’année prochaine).