20h30, temps clément après les quelques averses de la matinée et du début d’après midi.
2 mois de préparation effectués le plus proche possible du plan établi par Jag.
Les derniers jours, la pression était un peu montée avec l’attention portée par quelques amis attendant le chrono tant espéré.
L’après midi de cette journée, grâce à la venue inattendue d’amis de Paris, m’a permis de me décontracter.
Départ en famille pour la plage de Chatel vers 18H00. Tout de monde décidant de picknicker durant ma course.
Arrivée aux inscriptions, bien content de retrouver JAG, RVJag, MBH, la meune et son beau-frère Stéphane, Christophe arrivera un peu plus tard.
Préparation de la course détendue avec les 12-14.
Départ 20h32 pour un 10 km à moyenne 4,12.
Départ avec Jag RV et Christophe. Après une sortie du stade un peu bouchonnée, la route s’est élargie. Christophe, avec un peu plus de difficulté pour sortir du stade, était légèrement dernière.
Le premier Kil a du être effectué en 4,02. Le troisième, bien marqué au sol, est passé en 12,10 (4,03 de moyenne). Le 5eme en 20,44 (4,09). Le 6eme en 25,07 (4,11). Le 7eme en 29,36 (4,137). Le parcourt assez plat du début à changer, par des faux plats montant entre le 6e et le 7,5e. La moyenne devient dès lors supérieure à la moyenne prévue.
Après la fin d’une légère cote pas trop mal négociée mais atteinte en son sommet, dans l’asphyxie, il restait environ 2,5km de plat pour retourner vers le stade.
2,5km d’enfer interminable ou Jag m’a trainé tout le temps, me motivant par ces conseils, me protégeant du vent, me ravitaillant encore plus qu’il ne l’avait déjà fait depuis le début de la course.
Le cœur marchait toujours bien (pas de fatigue excessive), les jambes continuaient encore de me porter mais tous mes muscles étaient extrêmement contractés, de plus en plus raides. Le plus gênant était déjà depuis quelques kilomètres, un problème de respiration, un manque d’air, comme un seuil d’oxygénation atteint.
J’avais rêvé de ce dernier km, fait un peu dans une certaine euphorie, avec un dernier 400 effectué en pleine accélération. Le rêve n’est pas devenu réalité, bien au contraire, plus aucun jus, juste, juste de quoi terminer sans m’arrêter.
8e en 33,51 (4,138) puis Jag, trouvant que j’étais trop concentré sur le temps, me confisqua ma montre me permettant de rester concentré sur la gestion de mon effort pour cette fin de course.
Quel soulagement de passer cette ligne en 42,25 (4,145) et de voir Chris, RV et MBH arriver quelques secondes plus tard.
Pas particulièrement déçu par ce temps car j’étais incapable, aujourd’hui dans mon état de forme du moment, d’aller chercher les 25 secondes manquantes.
J’ai énormément apprécié de courir avec Jag, ce restera très longtemps un excellent moment.
Je suis sur que j’aurai l’occasion de faire une course très bientôt avec Ludo et Chris.
Les étapes d’entrainement des deux mois de préparation ont été respecté et j’avais l’énorme chance d’avoir un coach perso (mille mercis Jag) pour la gestion de la course. Tout aurait du parfaitement se dérouler pour cet objectif de 42’ (soit 4’12 au kil).
Il ne m’a manquer, mais j’ai tout de même fait un pas de géant dans ce domaine, qu’un mental de « Winner ». En fait, je n’avais jamais réellement connu ce que se faire mal signifiait, lorsque tous les muscles doivent travailler, de l’orteil au petits muscles du cou, pour gagner une ou deux secondes par kilomètres de course.
Comment expliquer que, néophyte je suis dans le domaine de la compétition sur route, ma probable VMA étant passée de 16,25 à je pense 16,75km/h durant ces 6 derniers mois d’efforts et que 90% de cette VMA représentant du 15km/h, je n’ai pu atteindre durant cette course, qu’un difficile 14,1km/h.
Est-ce un problème d’âge, d’entrainement ou (je me suis souvenu d’une phrase d’un médecin de décembre 1988 alors que j’étais footballeur, s’étonnant de ma faible capacité respiratoire lorsqu’il regardait les résultat de l’appareil dans lequel je soufflait), un problème de capacité respiratoire.
Je pencherais pour une déficience d’expérience et un manque de volonté « hargneuse » à se faire mal pour atteindre par n’importe quel moyen son objectif.
Un grand merci aux frères Jag et notamment à Hugues, fantastique coureur qui m’a trainé, tiré poussé, secoué, ravitaillé, protégé du vent, pour me faire avancer et me faire gagner des secondes importantes.
Cette super expérience à remis un certain nombre de choses en ordre.
Il est probable que bien des 12-14 ont crus, bien plus que moi, à la réalisation de mon objectif.
Je vais donc me concentrer sur moi même pour me prouvez et prouvez à mes copains 12-14 que je suis capable d’aller chercher ces 42. Il faut d’abord que je sois certain d’y croire, moi même.